Leave your atom

par Samuel Desnoës

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18 mars 2023, 11:27

On y est...

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Photo Benjamin Guillot-Moueix

On les savait inconséquents, cyniques, partisans, menteurs, égotiques au point de mettre au point patiemment et avec une sorte de constance abrutie un bon gros pétard social bien ficelé.

Eh bien, ils ont allumé la mèche.

Je ne sais pas exactement comment les traîtres envisagent habituellement leur avenir, mais j'imagine qu'ils ne doivent pas être aussi sereins avant qu'après la trahison. Les quatre prochaines années vont être dures. Ils seront pris à parti à chaque manifestation publique, à chaque visite d'usine ; conspués à chaque faux-pas de communication (et on sait déjà qu'ils seront nombreux...).

Ils se retrouvent désormais avec une foule qui a débordé les organisations syndicales et qui, comme dirait Frédéric Lordon, est en train "de faire descendre tout le paquet" dans la rue. Tout le paquet, c'est l'exaspération d'une population en difficulté à vivre, à envisager son avenir, en désillusion sur la capacité des politiques à aller vers du mieux social, agacée par un gouvernement qui décide seul pendant les cinq ans de la mandature présidentielle sans aucune considération pour ceux qui lui on donné le mandat, excédée par l'injustice flagrante des réformes, les cadeaux fiscaux, les mensonges répétés en boucle dans l'espoir que l'habitude les transforme en vérité, qui voient leurs droits et les services publics fondre comme neige au soleil au nom d'une idéologie qui a fait les preuves de son caractère délétère à tous points de vue.

Ils ont allumé la mèche en faisant le pari que le feu n'irait pas jusqu'au pétard.

Notre méprisant de la République a quelque-chose à se prouver depuis qu'il est ado. Depuis qu'il a réussi à pécho sa prof, le monde lui est totalement dédié, sans doute... Il y a eu le COVID19 : il a décrété qu'on était en guerre et ça n'a pas marché. Il y a eu la guerre, il espérait en tirer les honneurs d'une décoration pour son action de pacificateur mais ça n'a pas marché. Aujourd'hui, le peuple (le sien, celui qu'il tient sous son joug plus aveuglé qu'éclairé) refuse de se plier à son divin décrêt : il matera "dans la merde et le sang" une révolte sociale mais son ego boursouflé ne saurait reculer.

Dégageons-nous au plus vite de l'emprise de ce connard, et par la même occasion, de "tout le paquet" qui vient avec ! "Un forcené, ça se déloge..."

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Deliciously old shool, isn't it ?