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par Nicolas Rivet

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28 octobre 2018, 19:29

Vite

Faire quelque chose !!

26 octobre 2018, 10:38

A titre d'exemple

Je me répète, le n'importe quoi langagier est un principe du vivre ensemble (il n'y a pas que le voisin de palier ou  le collègue pour accumuler avec mauvaise foi les amalgames, les non-sens, les réductions et les démonstrations sophistiques) :
présentation du plan gouvernemental pour "changer le quotidien des handicapés" : la mesure phare, reprise en boucle, est le droit de vote...
Je ne nie pas le caractère fondamental de cette mesure.
Je m'interroge sur son rapport avec l'amélioration du quotidien des handicapés.

15 octobre 2018, 20:20

C'est moi ou...

...plus personne n'a rien à foutre de la portée de ses mots ?
Au début je pensais que c'était un truc de cette putain de génération X ou Y juste pas éduquée.
Mais le goût du parler girouette,
stérile
inconséquent
déresponsabilisé (ou plutôt sous la seule et unique responsabilisation de l'autre),
est la forme du présent.
En fait, les vieux eux-mêmes la pratiquent très bien.

(souvenir : une chanson des Sherriffs disait "je dis toujours la vérité, mais ça dépend de la journée, ça peut changer après trois verres, oui, mais je suis toujours sincère"... A l'époque, ça me faisait hurler de rire. En fait, c'était pas marrant du tout)

Temps barbares.
Je ne vois plus comment on peut désormais endiguer la montée des passions. Elles font logos.
A la question que l'on se posait, je te le redis mon ami, j'ai peur pour les amoureux du sens. Le temps vient où on les préférera pendus.

12 octobre 2018, 12:09

Réel-lieu-nostalgie

Toujours en harmonie avec Quignard (hormis sur le fait que, oui, Quignard voit du sexe partout, des fois, c'est lourd)

Quignard dit appréhender le Réel par le silence.
Le langage fait disparaître le Réel, il fait naître le faux et le vrai, en inventant la ligne de séparation entre les deux.
Le langage construit des motifs, des lieux, exogènes, de la réalité.

Le principe peut rejoindre celui de la nostalgie.
Des auteurs, d'Aznavour à Camus, disent que leur langue est leur pays ("j'habite la langue française").
Barbara Cassin théorise le langage comme le lieu où l'on habite, le lieu qui nous rend nostalgique quand on le perd, puisque ce qui caractérise le plus les nostalgiques, les "dépaysés",  c'est de ne plus entendre leur langue natale (donc de ne plus être dans le lieu d'où ils s'étaient extraits du Réel).

La langue entendue comme lieu est congruente, si on entend le lieu comme une construction de l'esprit, une coloration de l'affect et de l'émotion.
Et on revient donc à l'assertion de Quignard : la langue, non contente de désigner le Réel, nous en extrait. 
Ou, pour parler avec Heidegger, "le langage est le lieu où habite l'homme". Une petite niche de soi posée dans le Réel. 

10 octobre 2018, 12:41

Récit seul

Les platanes
Immense ombrage,
Rappel  immuable,
Piquant
Vent sec, bruit jaune,
Nantes, automne.


Quitter l'hôtel.
Traîner.
Peur du vide.
La berge, les anneaux, la lumière.
Rappel
Piquant.

Je veux du bruit
Je ne veux pas de nuit.
Nantes. La pluie.

Place vide. Echo. Rire, aussi.
Peur du... vide.
Des mots, aussi.
Nantes, 
Automne. Orage.
Rappel.

Je vois une île.

08 octobre 2018, 09:40

Le chien

Elle ne m'aura épargné aucune baffe dans la gueule.

Mais les chiens reviennent, à la promesse d'une caresse.

02 octobre 2018, 12:15

Blanc cheval

Une île est ce qui peut encore et toujours émerger.


Pas cons, chez Aristocrat records

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Deliciously old shool, isn't it ?