"On mesure la valeur d'un ami au déplaisir qu'il nous cause". Sartre. Certes, mes amis sont les seules personnes auxquelles je peux passer les caprices. Je ne reviens pas sur la "magie" de cet attachement (pourquoi eux et pas d'autres, pourquoi ces caractères, ces instants, ces comportements, ces lieux) mais sur sa durée.
Les gens ordinaires me lassent. Il est un moment où leurs défauts me crispent. JE ne désire plus les voir et m'éloigne définitivement, ou suffisamment loin d'eux pour ne plus souffrir leurs inepties.
Mes amis sont comme cela aussi. Pas plus intéressants, surement. Mais je tolèrerai toujours leur médiocrité, leurs humeurs, leur laisser-aller, leur raideur, leur impertinence...
Inexplicable. Ils doivent utiliser les maux qui sont les miens, et me renvoyer à ma laideur. Ils me font grandir, marcher droit