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par Nicolas Rivet

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30 avril 2006, 14:30

bang bang

deux dans ta tête

 Une dans ton coeur
 Et le reste, qu'en faire 
Et le reste, sauf erreur
 Je ne le vois qu'au loin, dans le vacillant frisson 
Qui s'éloigne, et, je crois, j'entends son rire aigu
 Son signe de la main 
Adieu, adieu, ma belle
 Enigmatique contrariété
 Mon instabilité, précarité, ma soeur, 
Deux balles pour toi
 Et la poussière, et le vent 
 Et le soleil, devant

20 avril 2006, 10:24

tomber?

Et l'on voudrait que je tombe?
Que je m'arrête? Mon souffle est court?
Certes, si j'ai les mains qui tremblent, que ma voix grêle sur chaque mot dans les hésitations de mon vocabulaire, c'est que le doute me bouffe.
Et après, toi, qui de ton miroir a fait l'amant et le confident, prend ton sac et arrache toi à ses bras qui confinent tes engagemnts de salons au ridicule
Et fi de l'aimable
Et fi de la lie
Et je hais toujours la femme jolie
La rime assonnante
Et l'ami prudent!

06 avril 2006, 09:21

comprendre?

j'ai de surprenantes réactions. En ce moment, partagé entre mes responsabilités et les attentes des autres, j'aimerais penser que tout ce qui me fuit en est leur unique faute.
Ce n'est pas vrai.
Certainement.
Mais je n'ai pas envie de porter d'autre fardeau que celui qui arrive. Alors c'est ainsi : s'ils ne comprennent rien, c'est qu'ils n'ont pas envie d'entendre. On s'expliquera plus tard, avec ceux-là auxquels mes explications ne semblent pus suffire.

04 avril 2006, 10:34

d'obok à lalibela

il continue de marcher.
Vindicatif, remis de toute attitude extatique condamnable.
Je ne sais plus ce qui me plait dans sa musique.
Peut-etre le savoir-faire du son, même parfois désuet, sur des paroles inimitables.
Ca marche.

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Deliciously old shool, isn't it ?