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par Nicolas Rivet

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26 avril 2017, 08:58

Justesse

Une collègue propose une grille d'évaluation des compétences pour les oraux de 3è.

Toutes les compétences y sont listées, et une grille de notation  complète le tableau, allant de 1 à 4 points. Dans le haut du tableau ,on voit que 1 point correspond à une ceinture blanche, et 4 points, une ceinture noire...
Amalgame
Hérésie
Parce qu'on avance le mot compétence, on croit pouvoir brandir les ceintures de F. OURY... qui sont exactement l'inverse d'une démarche de notation, puisqu'elles regroupent en elle-même des "lots" de compétences", qui doivent toutes être acquises par l'élève, et dont la validation doit être demandée par l'élève.
Non, ce ne sont pas des petites nuances, des détails. C'est une approche fondamentalement galvaudée de cette pédagogie, qui botte en touche la remise en cause intégrale de nos pratiques qu'impose le passage aux pédagogies coopératives.
Quand on veut continuer à pratiquer avec des notes, on n'avance pas en brandissant Oury, Vygotski  ou Freinet. 

25 avril 2017, 14:40

Lumière relative

Réflexe : on dit que lorsqu'un enfant se perd sur la plage, il marche le dos tourné au soleil (il regarde son ombre devant lui).
La nuit, par contre, le marcheur se dirige vers la lune.

Dans le mythe de la caverne, Platon affirme que l'homme curieux sort de l'ombre, et la lumière est la connaissance.


Quelle lumière va-t-on chercher ? Quelle connaissance sommes-nous prêts à accueillir ?
Jusqu'à quel point sommes-nous prêts à brûler pour avancer ?

Nous baignons dans la lumière, nous tournons naturellement le dos au soleil. Ce que nous voyons fait congruence. Ce qui nous entoure nous suffit. C'est peut-être le malheur des sociétés "éduquées". Elles ne cherchent plus à connaître.
Nous sommes dans le noir, la lumière est un espoir. On marche vers elle.

Notre besoin de connaissance fonctionne par palier, par gorgée. Ce n’est pas une soif à étancher. Nous ne cherchons aucun idéal, aucun absolu. 
Nous appelons progrès (et y prenons beaucoup de fierté et de conscience) le tout petit pas que nous avons fait pour agrandir le territoire de la caverne. Nos enfants feront de même, et le monde continuera de croître (mais je ne suis pas certain de ce dernier mot)

06 avril 2017, 10:45

Tous les matins du monde sont sans retour

La musique ni la vie ne repassent les plats.
Et ce qui n'est pas pris jamais ne reviendra.

Je ne dis pas qu'il faut tout prendre, juste qu'il ne faut point regretter d'avoir ou n'avoir point fait.

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