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par Nicolas Rivet

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20 décembre 2007, 11:47

Des lectures

Je viens de finir "L'île au trésor"; de Stevenson.

Et tout me paraît plus fade, désormais. Je ferme les livres les uns après les  autres, tellement je m'ennuie dasn leurs pages.

Je crois que j'ai trouvé le livre que j'aurais voulu écrire. Du souffle et de l'exotisme depuis la fenêtrede la chambre à coucher.

Quel imaginaire ! Et Long John Silver, et Jim Hawkins, et l'Hispaniola... Ils dansent encore dans ma tête. 

20 décembre 2007, 11:36

toujours dans la même veine...

Ainsi, Google va créer son Wikipedia perso.

Ca s'appellera Knol (pour knowledge, la connaissance, en anglais).

Chouette, du participatif, encore !

Sauf que...

Le nombre d'auteurs par notice sera restreint, voire unique : tu t'y colles, tu t'y tiens. Il faut souhaiter que ceux qui s'y collent maîtrisent carrément leur sujet !

 

Et pourquoi donc cette restriction participative ?

Ben parce que Knol va générer un revenu à ses collaborateurs, par le biais des adwords, ad-sense... tout ces petites inventions qui font que Google soit devenu  aujourd'hui le roi de la pub sur le web.

Le risque : on va se battre pour faire des notices.

Mais pas toutes.

Pas n'importe lesquelles : celles qui rapportent. Je gage qu'on se batte d'avantage pour l'élaboration d'une notice relative au foot ou aux people que scelle d'une tribu amazonienne disparue.

Premier risque donc, surement très relatif : la pauvreté du fonds.

 On peut aussi imaginer que les chercheurs attendront plus et mieux de rédacteurs "rémunérés" et choisis que des bénévoles naïfs de wikipédia. Il est à craindre que leur responsabilité, face aux imprécisions, hiatus et infos erronées, soit plus souvent mise en cause, avec des risques réels de judiciarisation.

Le risque, à terme, est donc le suivant : il faudra des rédacteurs qui soient réellement spécialistes des questions traîtées, et, si le résultat au final sera presque le même que sur wikipedia, au niveau qualité, Knol risque de n'être pourtant qu'une encyclopédie classique, "fermée", de type Universalis.

15 décembre 2007, 12:15

Babelio, ou une certaine vision du web collaboratif


Effet d'annonce : le site Babelios vous propose de collaborer à “Masse critique” , l'élaboration d'une gigantesque base de critique de livres en ligne, en vous fournissant gratuitement un livre par mois, que vous choisissez, puis que vous devez critiquer, en publiant votre avis sur leur site... et sur votre blog.

C'est là que ça pêche, à mon avis.

En tout cas, par rapport à l'idée que j'ai développée depuis une dizaine d'années de la collaboration et du partage sur le web. 

 Impossible de participer si vous n'avez pas de blog, le but étant que via l'hypertextualité, l'échange de liens depuis le site vers votre blog, et, depuis votre blog vers le site, ce dernier gagne en popularité, son pagerank soit considérable (c'est comme cela que fontionnent facebook ou myspace : plus j'ai d'amis, plus je peux avoir d'argent), et attire ainsi les annonceurs.

Certes,  Babelio ne fait mention nulle part d'une quelconque philanthropie. Et le site aura surement besoin de fonds pour continuer la distribution gratuite de livres.

Mais il ne faudrait pas donner l'impression aux lecteurs qu'ils ont tout à gagner. Babelio ne doit pas payer bien cher la distribution des livres, les éditeurs devant être ravi de pouvoir s'afficher ainsi sur le web, à moindre frais (sauf le risque d'une mauvaise critique, c'est vrai).

 Sous couvert de plateforme collaborative, nous risquons finalement de travailler gratuitement pour une "entreprise" qui tirera des bénéfices de cet esprit collaboratif.

Ce n'est pas répréhensible. Mais ce n'est plus du wiki. C'est du commerce. Il faut avoir cela en tête au moment de poster sa critique. 

07 décembre 2007, 16:58

Ola, ben tiens

Il es tard, je suis exténué.

Il est  tard : 17h.

Journée bien remplie. Miracle pédagogique toutes les heures depuis le début de la semaine. Combien de fois j'ai rêvé de ce genre d'activité et de réussite, et d'intérêt dans le travail.

Je suis exténué. (certains rigoleront)

Mais bon. Hier soir, le concert était extra. Et les prolongations ont continué jusqu'à plus d'heure. (ha, ouais, d'accord)

Ceci explique peut-être cela. 

 

03 décembre 2007, 14:50

le pouvoir des chats (on fait pas ça pour l'argent)

Je suis prof.

J'ai passé un concours de catégorie A (ce sont des concours qui sont ouverts à toute personne ayant un niveau bac+3)

Dans l'enseignement associatif sous contrat (je dis volontairement celà, parce que si je dis enseignement privé, on va croire que je travaille dans une entreprise de droit privé, ce qui n'est pas le cas), mais ce détail n'a pas d'influence sur ce que je vais dire, ou très insensiblement, des broutilles administratives, peut-être.

Je suis documentaliste : ca, ce n'est pas un détail : le statut de prof. doc. fait que notre temps de présence en établissement est fixé à 36 heures, et non 18h pour un prof de discipline. Ce statut m'interdit encore d'effectuer toute heure supplémentaire payée, même si j'en ai envie (soutien, aide aux devoirs, que sais-je encore...). De plus, comme il n'existe pas d'aggrégation, je ne peux profiter de ce régime naturel de promotion du corps enseignant.

Donc, je ne peux pas travailler plus pour gagner plus.

Les profs n'ont pas de 13ème mois. Impossible de le défiscaliser.

Les profs n'ont pas de RTT (faut dire, ces fainéants, av c toutes leurs vacances, et en plus ils ne travaillent que 18 heures. Ha, non, c'est vrai, pas moi.) On ne peut donc pas les échanger en numéraire.

Les profs n'ont pas de primes. 

Je suis fraîchement titularisé. Je gagne 1519 € par mois.

Par rapport aux titulaires ( ou pas titulaires, et il y en a des masses, et ce n'est pas toujours réglementaire, mais ce n'est pas dans ce billet qu'il faut le dire) des concours de catégorie B ou C, je ne vais pas me plaindre de mon salaire.

Cependant, le salaire de base est faible, et la progression salariale nulle, si je compare les échelles de salaire, à diplôme égal, de nombre de mes amis travaillant en entreprise.

Je n'échangerai pas mon travail contre le leur.

J'ai ma vie à côté. J'en profite.

Mais j'aimerais parfois, le soir, ne pas regretter d'avoir acheté une maison, puisque cela m'empêche d'envisager tout autre projet, pour au moins 10 ans encore.

 

 

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Deliciously old shool, isn't it ?