Tuer, ça ne se fait plus.
Mourir non plus.
(là, je passe sur le véganisme, et la maltraitance animale, et oui, j'aime manger des animaux qu'il a fallu tuer avant, qui ,ont saigné, parfois mugi, et qui ont fini dans mon assiette après avoir été découpés en différents morceaux et parfois broyés et transformés. Et non, je n'aime pas pour autant la maltraitance et la souffrance, de quelque forme de vie qu'elle soit, nin l'arasement des montagnes, ni le tarissement des fleuves, ni l'acidité des pluies, ni les mouches aux ailes arrachées, ni les araignées écrasées par réflexe, ni les souris au cou brisé...)
Dans les films, le sang est devenu noir, visqueux. C'est de l'huile de vidange. La mort est une panne comme une autre.
Dans les jeux vidéo, l'adversaire tué disparaît immédiatement, et l'animal, mieux, se transforme directement en ressources, dans un petit nuage comme ceux des magiciens.
La mort.
La magie.
Faut-il que nous soyons montés bien hauts pour ne plus connaître ni la violence, ni la haine, ni la merde ni le sang.
Ni l'amour non plus.
Nous refusons de regarder l'intérieur de nos corps, et à moyen terme, les masques de réalité virtuelle, portés en œillères, nous aideront aussi à faire oublier que nous sommes des outres pleines de substances dégueulasses.