16 décembre 2019, 16:01
Absolute fatigue
Discuter jusqu'au bout de la nuit de manière très avisée et docte de pop, de préférence indé, et se dire avant d'aller se coucher que Africa, de Toto, c'est vraiment solide.
16 décembre 2019, 12:24
Dialectique de la poubelle de salle de bain-MAJ-
Ou : "C'est quand même pas moi qui ai tort !"
(mise à jour à la demande de la personne faisant office de moment d'opposition dialectique)
Dans la salle de bain, sur le couvercle de la poubelle, quelques rebuts qui auraient dû se trouver dedans.
Je peste : ha bah ça, c'est nouveau, on ne met plus à la poubelle, ça demande trop d'effort !
Et hop, j'empoigne le tout, j'ouvre et jette lesdits rebuts avec empressement, avant de m'apercevoir que la poubelle ne contient pas de sac. Les rebuts tombent par terre.
Je peste encore. Et j'entends : si tu n'es pas content, tu aurais pu vider le sac toi-même. Et si tu avais réfléchi un peu avant de râler, tu te serais sûrement rendu compte de quelque chose avant de faire n'importe quoi trop vite. Et tu aurais aussi pu regarder dans la poubelle avant de jeter bêtement les détritus.
Evidemment.
Mais je réponds : oui,mais, tu aurais pu remettre un autre sac pourquoi tu n'as pas remis un autre sac avant ?
Regard et soupir navrés...
Quand on ne veut pas avoir tort...
05 décembre 2019, 19:39
une pensée amusée
Resté presque 7 minutes à contempler un fumeur utiliser sa boteleuse pour faire la clope la plus parfaite du monde, à la terrasse d'un café, tandis que la température n'excedait pas 1°, tout en négociation avec une femme assez énervée..
Un vrai spectacle. Des savoirs faire complexes...
Une pensée pour celui qui m'a fait découvrir l'instrument et le manie tellement plus vite...
03 décembre 2019, 14:49
Un doute
Il n'y a pas de moment correct ou opportun pour traverser la vie.
Il n'y a pas non plus de mieux ni de pire, de peur ou de joie, à passer derrière.
Il y a la ligne où je me tiens, et le temps, et l'espace.
Il y a la vanité, la crédulité, et l'abandon.
J'ai marché parfois sans raison, je m'arrête pareil.
Chaque fois, l'angoisse est telle qu'elle interroge :
Si je ne savais plus repartir ? Si je ne savais plus que fuir ?
Où s'arrêter, si s'arrêter, c'est disparaître ?
Quand tu rentreras ce soir, il y aura le spectre,
La cataracte froide sur ton œil fatigué. Tu ne me verras pas..
Je ne brillerai plus, immobile, dans le noir.