Voila deux fois que je fais ça : reprendre, pour en faire un billet "reflets", les notes que je pose à longueur d'année sur Evernote.
Questionnant cette pratique, je me suis pris à commencer un billet qui ressemblait finalement à une archéologie de ma pratique d'écriture en ligne depuis 15 ans... C'était sans fin...
Donc, voici mon vide-poche Evernote, reprenant des "idées", parfaitement décontextualisées (c'est quasiment leur seul intérêt) de ces six derniers mois.
- Dans le noir : "pour trouver ma tête, écoute ma voix"
- Il y a ceux qui disent et ceux "qui font dire à". Les premiers sont moins bien formés que les seconds, aussi deviennent-ils inaudibles
- chaque média de communication émergent réserve un temps pour les poètes
- La plus infime part de la nuit
- aujourd'hui seulement je me demande pourquoi il n'y a personne sur mes photos
- décors de théâtre de Richard Peduzzi
- érémitisme
- Urbicide
- Livres sur les mathématiques de Rosa Peters
- extraits de Eaux fortes, de Michelle Laurence "- Elle : parce que toi, tu sais ce que je suis venue chercher ? -La Voix : Tu es venue chercher une réponse que tu ne trouveras pas, mais derrière chaque porte que tu ouvriras, tu trouveras d'autres questions qui éclaireront ton chemin"...
..."- le silence est un des arguments les plus difficiles à réfuter"
- Et un jour je lis que Nietzsche, finalement, ne critique Kant que dans une approche de valeur. De la valeur dans la raison. Tiens, je n'y avais jamais pensé...
- Babel, en hébreu, ça veut dire désordre
-Jasper Johns : alphabet
- Au cimetière du Père Lachaise, il y a des feuilles mortes, des corbeaux, des perroquets et des bustes vert-de-gris.
- Dans les villes des morts, il n'est que vivants pour pour créer des embouteillages.
- Paris, 35m, perte d'humanité, gare du Nord, prostitution.
- La marche et le temps. La marche pour rhabiller
- Chagall, fiancée au visage bleu. Série du lac de Thoune, de Hodler, le mont
Kolsaas, Monet ; effet fish eye dans les cieux de montagne de Hodler
- Je bruis du monde, je danse du monde
- Yoko OGAWA : le musée du silence