11 février 2022, 08:59
Vieillir, ensemble
Nous nous asseyons désormais autour de la table du petit déjeuner, nos lunettes sur le nez.
Moi pour voir ce qu'il y a autour de mon bol, toi pour voir les oiseaux dans la cour.
Vieillir, un peu.
11 février 2022, 08:59
Nous nous asseyons désormais autour de la table du petit déjeuner, nos lunettes sur le nez.
Moi pour voir ce qu'il y a autour de mon bol, toi pour voir les oiseaux dans la cour.
Vieillir, un peu.
03 février 2022, 15:28
L'interviewé dit alors, en substance, que pour lui, le danger des réseaux sociaux c'est la simplification du discours.
Et moi je lui réponds : qu'en toute chose, et de tout temps, le danger n'est pas la simplification, mais le mauvais usage des mots (intentionnellement ou pas).
Un discours simplifié n'est pas pour me déplaire : atteindre la simplicité est un tour de force, une direction vers laquelle chacun devrait tendre. Simplifier c'est réduire, synthétiser. Il n'y a pas de perte dans la simplification. Il y a un apport de lumière, au contraire.
Ce qui est dangereux, en toute chose, en tout temps, et dans toute forme langagière (le discours amoureux comme managérial) c'est le simplisme. Ce langage qui parle comme un con à des cons, inapproprié, dévoyé, retourné, approximatif.
Et concernant les réseaux, je parlerais, au-delà de la forme du discours, de la généralisation d'une culture du fragment. Des tessons brillants arrachés à leur support et jetés tels quels dans une cour des miracles, sans souci à priori ni à posteriori d'archéologie intellectuelle.