25 janvier 2012, 21:49
Petite porte
Je ne sais plus comment ça s'est fait.
Au début, un exercice, certainement, avec l'envie de prendre une initiative,d'être autonome.
Puis la source donne, et on ne sait plus comment c'est venu. On perd ce lien avec les origines. Puis on ne sait plus pourquoi. Alors on finit même par en perdre le goût.
D'autant plus que ce goût n'est plus essentiel, dans ce sens que l'être s'en passe. Comme on dit, à l'instar de la barque, on n'attache pas sa vie à une seule ancre.
Et on oublie.
En veille, la poésie.
Dans le carton, recouverte de poussière. On est allé de l'avant.
De l'avant ?
Au non, pas si sûr. Parfois l'impression d'avoir régressé. La porte s'est refermée. Finie la petite lumière qui nous occupait pour un rien, un visage, un lieu, un instant, en regret...
La poésie, c'est cette porte pas facile à rouvrir. Parce que je sais que je lui devrai des excuses, lui dire qu'elle avait raison, qu'elle m'a manqué.
Mais aujourd'hui, je frappe à sa porte. Décidé. Parce que tout est fade sans elle.
Et je suis prêt à tout reprendre, réapprendre.
Si elle veut.
24 janvier 2012, 11:37
blague d'élève
Une des meilleures blagues entendue à ce jour :
Elève 1:
"M'sieur, je dois faire mon exposé sur William Turner, en Arts plastique"
Elève 2 :
"Will Turner, le fils de Bill le bottier ?"
Haaa, les distorsions culturelles entre les élèves et les professeurs. A quand une étude de l'oeuvre intégrale de Jack Sparrow ?
12 janvier 2012, 15:38
Zaz, la chanteuse, ben avant, elle était bibliothécaire !
C'est obligé. J'ai une preuve irréfutable :
qui utilise le mot périodique (n.m.) et non (adj.) ? Qui sait ce qu'est un périodique ?
Moi.
Mes collègues.
Quelques collégiens qui ne se sont pas endormis pendant mes cours d'info-doc quand je les assomais de jargon bibliothéconomique (et voila, je recommence).
Qui va au tabac-presse en disant qu'il achèterait bien un périodique pour s'occuper ce week-end ? Qu'il est abonné à un périodique d'information générale à parution hebdomadaire ?
PERSONNE, évidemment, même moi, je ne l'utilise, à l'instar du "référentiel bondissant", que lorsque j'y suis contraint par des usages professionnels, comme je le disais plus haut : c'est du jargon.
Et bien, ZAZ, elle, elle l'utilise dans sa chanson "La fée" :
"Moi aussi j'ai une fée chez moi
depuis mes étagères elle regarde en l'air
la télévision en pensant que dehors c'est la guerre
elle lit des périodiques divers
et reste à la maison
à la fenêtre, comptant les heures"...
Elle n'avait même pas besoin de ce mot pour faire une rime, le mot magazine pouvait très bien le remplacer idéalement,bref, ici, l'utilisation de "périodique" rend bancale sa phrase, justement parce que c'est un terme technique, donc, en occurrence, inapproprié.
Comment expliquer cela, sinon par le fait que, oui, ZAZ, avant, était bibliothécaire ou documentaliste.
Elémentaire !