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par Nicolas Rivet

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23 janvier 2019, 11:00

Mémoire

Cinq années ont passé.
Je me souviens de tout ce qui m'a traversé.

Un jour, un énorme roc au milieu du chemin :
"tu es un événement de ma vie".
Peiner à définir le mot.
Pourtant, je n'en trouve toujours pas d'autre.
Un événement est "un fait d'une importance particulière".
Peut-être pas un roc posé sur un chemin.
Plutôt un roc posé dans l'édifice de nos tours. Une pierre qui fait grandir.
Un bout de notre construction.
Quoi qu'on en fasse.

"Je me souviens d’une voile tendue au fond de la nuit
Je me souviens de deux mondes dans l’univers
Je me souviens de l’appel de la lumière". JLM

22 janvier 2019, 15:04

S'interrogeant

Archéologie du manque


09 janvier 2019, 11:05

Par-delà le bien et le mal

Je m'offrirai des toundras

Des déserts rugueux, de la solitude, de la douleur, de la peur.
Je m'offrirai une longue marche au-delà de la nuit.
Je m'offrirai des sécheresses, du vent, des épices, du sable.

Je fuirai les promesses.
Je serai riche de tout ce que la vie peut offrir.

Bonne année petits reflets.

04 janvier 2019, 17:17

Aliénation

Dans une interview de Bernard Stiegler, dénoter le glissement d'usage du mot travail vers celui d'emploi.
S'arrêter sur le cynisme de ce dernier.

04 janvier 2019, 17:08

borderline

Commencer l'année scolaire par une nouvelle formation.
Depuis le 1er, sentir monter le stress, gérer ses étreintes angoissées.
Rester posé sur la ligne entre l'inhibition et la motivation. Dominer les vagues. Ne rien laisser gagner, ni l’exaltation, ni la paralysie.
Respirer.
Chercher.
Construire.
Dormir.
Tous les jours.
Métronome.

02 janvier 2019, 12:54

2019, premiers pas

Leur problème est le suivant : ils veulent de plus en plus de clarté, ils prétendent tout montrer, veulent tout voir, comprendre au premier regard, lancent à qui veut les entendre de définitifs "moi, je suis comme ça", mais passent leur temps à ne faire confiance à personne, à être les seuls clairvoyants dans l'obscurantisme, et se persuadent que tous les autres mentent en permanence...


Whooo, petit égo, il n'y a pas que toi qui sais faire les choses, et, qui plus est, tu ne les fais pas toujours très bien. Et sur la scène sociale, tout le monde ne fait pas ce qu'il veut, ne le fait pas tel qu'il le veut, ni quand il le veut, ni exclusivement pour lui-même...
Il n'existe pas de chose simple. Rien ne s'appréhende en une phrase.

Pour ma part, tu ne me verras jamais "tel que je suis", non, je ne dirai jamais "je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser", justement parce que mon interface sociale me l'interdit, et c'est bien normal.
Vivre avec les autres, c'est se contraindre.

Je n'ai pas la prétention de vivre en pleine clarté. C'est d'ailleurs un truc de psychopathe, (cf la chanson "le départ des ombres", de Dominique A, sur la vanité de vivre dans une lumière totale).
J'ai une part de moi qui me nourrit, qui a besoin d'ombre, de silence, de solitude, de repli, d'extraction, ça s'appelle l'intimité, ou la vie privée. 
Et elle est très malmenée par ce goût obsessionnel pour le dicible et le dicernable, le pseudo-compréhensible enfantin, fondement de l'usage de "média sociaux" (la terminologie elle-même devrait vous mettre en garde), la surexposition, la surveillance, le commerce de nos traces...

"La vie privée, ce n'est pas ce qu'on dissimule, c'est de l'espace non public, quelque chose dont nous avons besoin ensuite pour jouer notre rôle sur l'agora. Elle est aussi vitale socialement que le sommeil l'est biologiquement". Jean-Claude AMEISEN.

Si donc, au jour le jour, la personne que je vois colle réellement au propos "je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser", alors, quelle pauvreté... 
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