19 mai 2009, 16:43
Peut-on se perdre ?
Considérant que l'enfant qui s'éloigne de la maison ne la quitte jamais suffisamment pour la perdre des yeux, malgré l'aire toujours plus grande que prennent ses circonvolutions, et considérant que l'enfant est un être qui dépend fondamentalement de de la maison, voici ce qui me traverse l'esprit :
l'homme libre n'est -il finalement que celui qui est enfin capable d'abandonner sa maison, (culture, foyer, monde connu), et partir sans savoir où il va ? Cette errance, rendue permanente, sans retour, définit-elle l'homme libre ?