31 mai 2021, 14:41
Un brouillon
Retrouver un document texte dans un cloud sans plus rien comprendre à ses origines ni à son sens :
titre : la femme folle
texte : Qu'elle est audacieuse, la femme folle.
Et c'est tout. Voila voila
31 mai 2021, 14:41
Retrouver un document texte dans un cloud sans plus rien comprendre à ses origines ni à son sens :
titre : la femme folle
texte : Qu'elle est audacieuse, la femme folle.
Et c'est tout. Voila voila
28 mai 2021, 10:38
"...Désertion du rayon képi, j'ai rien contre vos partenaires mais rien contre vos p'tites soeurs ennemies"...
Retour, donc, en salle obscure, en musique amplifiée. C'est tout.
Pour le lâcher prise et la spontanéité, on repassera. On réserve à l'avance, on est placé, c'est assis, pas de déplacement pendant le concert, donc pas d'accès aux toilettes, pas de bar, on laisse deux fauteuils entre soi et son voisin, on garde son masque, on sort selon le protocole d'évacuation et là seulement,sur la terrasse, on peut dire bonjour à son voisin si les groupes restent suffisamment éloignés les uns des autres, en buvant un verre autour de tables "qu'on ne déplace pas, svp", et pas plus de 6 autour.
Malgré tout, l'obscurité et le son font oublier pas mal de choses. C'est pas le nirvana, juste un frisson.
Ça va être long quand même, le retour des beaux jours.
28 mai 2021, 10:32
Je ne sais pas comment nommer les intentions derrière les actes d'un ministre qui prend la tête des cortèges de manifestants contre son propre camp politique, et qui poursuit en justice une adversaire politique pour délit d'opinion. Au mieux, on parlera de coup politique. Au pire...
Je me sens vieux (moi aussi).
Ce qui me gêne dans l'âge, c'est la mémoire, et la connaissance du passé (même si l'histoire ne repasse pas les plats, elle sait faire pire que la fois précédente)
25 mai 2021, 09:54
A celui qui (comme pour beaucoup d'autres films) m'a répété des années durant "il faut que tu regardes Point Break", j'ai regardé Point Break.
Et j'aurais vraiment pu ne pas (I would prefer not to, comme dirais Bartleby)
Je vais peut-être m'épargner Fight Club et Reservoir Dog
21 mai 2021, 09:07
Et bien dégueu, en plus :
"Candidat à l'exil"...
Vous le voyez bien, non, le petit côté télé-réalité ?
11 mai 2021, 11:37
Petit maelström de réflexions, comme la naissance d'une idée qui refuserait l'affleurement...
Avril, ça fait deux ans que j'aime assez ce mois. D'abord parce qu'il a été confiné et que la famille comme la maison en ont profité : travaux d'entretien des murs et du jardin, présence de tous à un moment, révisions, stress, projets, qui permet de favoriser la discussion, puis régal naturel enfin, parce que ce mois est définitivement celui où s'exprime la bouleversante puissance vitale de la terre.
Rupture rythmique intéressante.
Parfois, nous nous plaisons à penser : le confinement devrait être obligatoire chaque année. Au-delà du fait que je suis un fainéant de prof et que moins je travaille plus je suis heureux, cette idée n'est pas si idiote, mais c'est incroyable ce qu'elle renverse de principes, d'ordres établis, d'habitudes : c'est une révolution.
L'adaptation chronobiologique à ce moment de l'année est évidente, pourtant quand on y pense. Prendre sa respiration, s'arrêter, se concentrer sur "un autre" quotidien, comme on range ses affaires avant de repartir à nouveau, prendre son élan et se laisser pousser par le printemps, gavé de son énergie, me parait assez convenable.
Un temps sans pollution, sans bruit, sans mouvement intempsetif, sans consommation me convient assez (ça fait projet politique, et je sais qu'on peut m'opposer de la contestation parce que je suis un privilégié car j'ai l'espace, le silence, la solitude, au quotidien, et pas 40m² à partager avec cinq personnes).
Mais justement, le projet politique, est plus encore humaniste (dans le sens biologique et éthique de la chose) : ce temps d’enfermement nous oblige à penser l'indignité des transports en communs de masse, et celle des logements qu'on laisse habiter à des familles entières : non, l'homme ne peut pas vivre dignement dans 15 m². Ces deux aspects sont, dans le meilleur des cas, de la maltraitance d'état.
Après, autres sujets en vrac, ça remet évidemment en cause le temps de la pause estivale, la place et le temps accordé au travail...
Mais j'aime le mois d'avril.
Au début, je voulais juste dire que cette année, même froid, il fut riche : visites, jardinage, travaux, neige, arrivée tardive des hirondelles, première floraison de nouveaux rosiers, visite dans la cour de faisans et chevreuils.
10 mai 2021, 11:48
Les concepts sont des idées si pures qu'elles s'oxydent dès qu'elles sortent des pages où qu'elles franchissent les lèvres. Un concept est une matière si brutale et absurde que la réalité de l'air la polit tout entière.
Un concept brûle pour exister. La vie croît sur ses cendres.
07 mai 2021, 16:13
Un billet qu'on aurait pu également appeler : "C'est un peu court, jeune homme"...
Je lis que la firme Van Houtten, inventrice du cacao en poudre, a également inventé, à l'aube de ce 20è siècle civilisationnel (le 21è est tellement plus décadent) la publicité populaire (sociale, en somme) en demandant à un condamné à mort de prononcer, sur l'échafaud, devant la foule rassemblée : "Buvez le cacao Van Houtten !".
Cynique ? Juste opportuniste, on parle publicité, de business, d'affaires.. Ici, point de morale. Qui plus est, la firme s'était engagée à verser une somme rondelette pour subvenir aux besoins de la famille du condamné. L'éthique est sauve. C'est presque du paternalisme.