19 mai 2022, 16:35
Convergence
On ne nous parle plus trop de religion, ces derniers temps. Présidentielles obligent, certains ont ressorti les épouvantails, islamisation en tête, mais globalement, le sujet ne semble pas d'actualité.
Le dimanche matin, les religions monothéistes ont leur temps d'antenne (équivalent, je crois) sur une radio publique (France Culture en l’occurrence). Je n'ai jamais su quoi penser de ça... Est-ce vraiment le rôle de l'Etat de leur servir de porte-voix, est-ce un moyen d'en contrôler la parole, d'assurer une équité..??
Alors je pensais à l'espace publique et aux lieux de culte. Pourquoi ne pas les partager ? Pourquoi, dans les villes, ne pas baptiser un espace "lieu de culte", et partager le temps de présence de façon équivalente entre TOUTES les religions (monothéistes ou pas, d'ailleurs) ?
Ces lieux œcuméniques existent déjà dans les lieux clôts : prisons, hôpitaux. Il n'y a que l'échelle à changer.
En plus, ça rentabiliserait l'espace, et les forcerait à cohabiter.
19 mai 2022, 11:26
Travaux en cours
Bon, ça se précise. Un premier stage d'ici quelques jours, une formation fin juin, je suis bien content d'être tombé sur des personnes qui m'ont motivé, parce que là, ça retombe un peu (bon, le projet pétille toujours autant dans ma tête, quand même) :
- la difficulté de trouver des stages d'observation, aussi courts soient-ils, et même dans les librairies que j'adore et qui me connaissent (un peu) (je me rabattrai sur des entretiens téléphoniques, mais bon...) Le souci disent-elles toutes, c'est la taille de leurs librairies, trop peu d'employés et une charge de travail qui ne permet pas de former un stagiaire. Le souci, c'est que c'est ce modèle là de librairie qui m'intéresse, justement...
- les bâtons dans les roues de l'institution. Je m'explique : prendre une disponibilité est une possibilité. On peut l'avoir de droit, ou pour convenance perso. Mais en tout cas, elle n'et en principe pas régie par des dates. On peut la prendre quand on veut, après autorisation du recteur. Et c'et là que le bât blesse : le recteur décide que ça doit être pris de septembre à septembre, pour s'intégrer aux mutations. C'est logique, mais en soi, c'est un abus d'interprétation. Alors... démission ??
12 mai 2022, 13:31
L'histoire et comment on la raconte
Dans Un regard bleu (Alma), Lenka Hornakova-Civade fait dire à son Rembrandt, au sujet des portraits : "ils ne veulent pas que ça leur ressemble. Ils veulent se reconnaître".
Ça ne sert finalement à rien de connaître l'autre, voire se connaître soi-même. Ce qui importe, c'est le récit que les autres font de nous, et que ce récit coïncide avec la fiction que nous tirons de nous-même et par laquelle nous souhaitons briller.
09 mai 2022, 11:54
Changement
C'est étrange le malaise que ce mot peut engendrer. Change-t-on jamais ? les choses changent-elles jamais ?
Pourtant, je me sens de plus en plus capable d'assumer que des choses vont changer. Je n'en parle pas trop encore, car d'avoir intimement pris une décision n'augure pas pleinement de sa mise en oeuvre, mais ça m'arrive de donner une échelle de temps, quand j'évoque l'avenir. "D'ici un an, je ne serai plus là".
Ça devrait même être plus tôt, si ça se passe comme prévu.
Et ce sera un bouleversement, bien évidemment. Car jusqu'à maintenant, si les lieux ont changé, le travail restait le même.
Dorénavant, le livre, seul, assurera la continuité.