23 mars 2012, 10:25
Simple, quoi
Écrire simplement.
Écrire comme on parle.
Écrire sans effet.
Pour raconter des histoires à un public qui se fout de ton style.
Mais écrire.
23 mars 2012, 10:25
Écrire simplement.
Écrire comme on parle.
Écrire sans effet.
Pour raconter des histoires à un public qui se fout de ton style.
Mais écrire.
15 mars 2012, 16:18
Je serais facilement tombé dans les filets de cette jeunette stagiaire en Master Comm' à Allonnes...
C'était lors de cette soirée ou heureux de nous retrouver comme il y a 10 ans, nous fêtions le retour de la Péniche sur l'eau, et la reprise des concerts dans ce bateau-scène si particulier, dans cette municipalité où la fraternité n'est pas un vain mot.
Lui expliquant mon histoire auprès d'Allonnes et de la Péniche en particulier, je ponctue ma phrase d'un très clairvoyant "jétais jeune, à l'époque", auquel elle répondit, - effrontée ?, mutine? je ne sais ni ce que j'ai vu ou cherché à voir dans on regard durant cette microseconde- tout de go : "ben t'es pas vieux quand même".
Il est un âge, sans âge, où l'on s'est résigné à la vie qu'on mène, confondant notre timidité, et nos aventures perdues avec de la sagesse. Puis soudain, à la moindre flagornerie, nous voila prêts à remonter à bord, à reprendre où nous les avions laissées ces chasses au trésor.
Ha, que je l'ai désirée, et quelle envie de le lui dire. Dans un demi sourire, un regard qu'on détourne, on reprend le fil de ce que l'on disait, l'instant est perdu pour toujours.
C'est mieux ainsi.
Continuons de vieillir.
Si sereinement.
Ainsi font les vieux sages/singes.
08 mars 2012, 17:03
Journée de la femme... journée verlainienne, même si je doute que ce fut le parfait chantre et apologue de l'égalité.
Poèmes saturniens / par Paul Verlaine
Source: Bibliothèque nationale de France
08 mars 2012, 09:56
J'aime les livres statiques.
Non pas que je n'aime pas les autres. Je suis fou d'aventures implexes et infinies qui bousculent des héros aux quatre coins d'un planisphère.
Mais j'ai un faible pour les récits lents et hlors du temps, phénomènes éditoriaux assez improbables, comme La Vie Matérielle de Duras, Le Dernier Royaume de Quignard, Les Carnets du Grand Chemin de Gracq ou celui que je lis actuellement, le Dépaysement de Bailly.
Ce sont les premiers qui me viennent à l'esprit, je dois en oublier qui me bercèrent déjà, j'en ignore surement des centaines d'autres.
Ce sont des livres au long cours, absolument sans espace et sans temps, essentiellement descriptitfs, des livres qu'on passe son temps à reprendre, à relire, parfaitement subjectifs, et dont le plaisir réside dans l'inopiné, l'introspection de l'auteur, le souci du détail et sa parfaite fatuité, sa volatilité autant que sa fondamentale nécessité.
Ils semblent ouvrir des voies, mais sont si personnels qu'ils paraissent malgré tout impossibles à suivre. Ils ne racontent pas d'histoires, mais ouvrent des mondes entiers à partir de "micro-réflexions".
Lents.
Impérissables.
Fondamentaux.
Les mots me manquent.