Saisies

par Nicolas Rivet

Afficher les archives

Archives

2024

2023

2022

2021

2020

2019

2018

2017

2016

2015

2014

2013

2012

2011

2010

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

24 mars 2022, 14:37

Priorité

Que répondre à une enfant qui me demande si elle peut assister à une marche pour la planète, même si elle a un devoir d'Espagnol prévu cet après-midi là ?
Je lui réponds : "pense d'abord à ton avenir !"
Et je l'encourage à y aller.

21 mars 2022, 14:16

Une île

Les utopies ne sont pas des mondes inventés, irréels, des rêves inaccessibles. Ce sont des îles. Chez Thomas More ou à Thélème, chez Rabelais, l'utopie, le monde parfait, sont accessibles, mais en bateau, ou en se délestant de toute mauvaise pensée, ou plutôt, en s'armant des meilleures intentions.

En cela, les utopies sont restreintes à un petit monde. Une idée ne vaut que par la dynamique de ceux qui y adhèrent. Lorsqu'elle devient "dominante", elle est déjà galvaudée. Une idée ne devrait jamais être prête à l'emploi, ou simplement consommable.

L'utopie est un effort. Rêver est un projet.

18 mars 2022, 11:08

La panne

Force est de constater que le désir d'écriture et la curiosité sont en panne.
Par écriture j'entends le côté fictionnel de la chose. Naturellement peu doué pour le genre, le duetto écriture-curiosité fonctionne quand même pas mal sur les petites choses, petits films, petits scénarios, petit rissolement intellectuel.
Hé ben là, y'a rien. Pourvu que ça ne dure pas trop...
Par contre, l'envie de partir, là, elle est pas mal importante...

11 mars 2022, 13:01

Parenthèse ?

Je me réjouis, ces semaines-ci, de pouvoir enlever le masque et ne plus entrer où que ce soit avec un pass sanitaire/vaccinal.
Mais je note que l'institutionnalisation de ce pass reste active, et je m'interroge sur sa possible résurgence, genre, dès le mois de mai ?

03 mars 2022, 10:08

Formé-formaté ?

L'art délicat de chercher du boulot (ou au moins des stages)...
Fut une époque où j'écrivais plus d'une dizaine de lettres de motivation pour trouver du boulot. J'étais jeune, et je collais au cadre. Ça ressemblait à des figures imposées, j'ai rarement eu de réponses, jamais positives (ha, si, quand même...) Pareil pour le CV.

Schizophrénie. Toujours perdu entre l'injonction qu'il faut se démarquer des autres, mais tout autant que CV et lettre de motivation sont des exercices dont il faut respecter les codes, je n'ai jamais réussi à donner un semblant de naturel et de réelle motivation.

De longues années plus tard, rien n'a changé. Des formules, j'en ai des tonnes, de l'envie, de la motivation, j'en ai , mais au moment de l'exercice, peur d'en faire trop, de trop dire, mal, être mal compris, résultat, une somme de platitude qui ne reflète jamais mon envie, mon besoin, ma joie, mon enthousiasme.

Je crois être capable, en les lisant, de dire si des CV ou des lettres de motivations sont bons ou mauvais, ce qui fonctionne ou pas, et pourquoi. Mais quand c'est à moi d'écrire, vide total. Et quand je relis ce que j'ai fait, je me dis : ouais, pas mal... J'envoie. Pas de réponse, ou réponse négative (déjà, progrès, quand je n'ai pas de réponse, maintenant, j'ose appeler et relancer, waouh) Alors je relis mon courrier, et je me dis : bah oui, en fait, cette lettre était nulle, convenue et plate... (après, le CV avec marqué prof dessus, c’est pas bandant non plus pour les employeurs, mais je ne peux rien faire contre...)

J'écris à journée entière, mais dans la catégorie "exercices de style", je fais de la merde. Tristesse. La vie est ailleurs, mais ça ne va pas m'aider à en changer facilement. A suivre...

×

Les tags

Anything in here will be replaced on browsers that support the canvas element

Deliciously old shool, isn't it ?