L'art délicat de chercher du boulot (ou au moins des stages)...
Fut une époque où j'écrivais plus d'une dizaine de lettres de motivation pour trouver du boulot. J'étais jeune, et je collais au cadre. Ça ressemblait à des figures imposées, j'ai rarement eu de réponses, jamais positives (ha, si, quand même...) Pareil pour le CV.
Schizophrénie. Toujours perdu entre l'injonction qu'il faut se démarquer des autres, mais tout autant que CV et lettre de motivation sont des exercices dont il faut respecter les codes, je n'ai jamais réussi à donner un semblant de naturel et de réelle motivation.
De longues années plus tard, rien n'a changé. Des formules, j'en ai des tonnes, de l'envie, de la motivation, j'en ai , mais au moment de l'exercice, peur d'en faire trop, de trop dire, mal, être mal compris, résultat, une somme de platitude qui ne reflète jamais mon envie, mon besoin, ma joie, mon enthousiasme.
Je crois être capable, en les lisant, de dire si des CV ou des lettres de motivations sont bons ou mauvais, ce qui fonctionne ou pas, et pourquoi. Mais quand c'est à moi d'écrire, vide total. Et quand je relis ce que j'ai fait, je me dis : ouais, pas mal... J'envoie. Pas de réponse, ou réponse négative (déjà, progrès, quand je n'ai pas de réponse, maintenant, j'ose appeler et relancer, waouh) Alors je relis mon courrier, et je me dis : bah oui, en fait, cette lettre était nulle, convenue et plate... (après, le CV avec marqué prof dessus, c’est pas bandant non plus pour les employeurs, mais je ne peux rien faire contre...)
J'écris à journée entière, mais dans la catégorie "exercices de style", je fais de la merde. Tristesse. La vie est ailleurs, mais ça ne va pas m'aider à en changer facilement. A suivre...