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par Nicolas Rivet

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24 novembre 2011, 12:20

Inhibés ou condescendants ?

Le même jour, deux manifestations m'interpellent sur la culture française. Ray Lema, tout d'abord, interrogé sur ce qu'est pour lui la France, vantant d'abord les librairies, puis soulevant le fait qu'il est à létranger le représentant de la culture française et de son savoir-faire comme creuset des cultures internationales, alors qu'en France, il reste un musicien noir qui fait du jazz.
Le soir meme, dans un reportage sur les métiers d'art, un extraordianire artisan ayant appris toutes les subtilités de la fabrication de papiers-peints à la main nous est présenté comme un brave marocain ayant eu la chance d'avoir accès aux trésors de la culture et du savoir-faire à la française, et non comme ce qu'il est : un pur artisan intelligent et méticuleux.
C'est un comble de n'être jamis capable d'assimiler son voisin comme son égal. Charchant à ciomprendre coment cette condescendance pouvait être aussi systémpatique, presque génétique chez les français, je me demandais si notre culture n'était pas, tout simplement, un héritage-fardeau, un patrimoine définitif, immuable, dont archéologique, avec tout ce que cela entraine comme risque d'immobilité voire d'effondrement, se refusant à toutes lse nouveautés qui ne chercheraient qu'à la dénaturer. Condescendance, donc.
Mais je ne crois pas que 50% de la population connaisse le quart de la culture dont elle a hérité, ou en tout cas, si partiellement que cetet dernière soit en fait une source d'inhibition. Donc, peut-etre le réflexe de rejet vient-il du fait initial que ne parvenant déjà pas à circonscrire l'existant,  l'héritage, nous ne pouvons nous permettre de l'accroitre encore, en le faisant évoluer, de l'intérieur oude l'esxtérieur.
Nous vivons inhibés, dans un musée où nous nous fanons, assommés par le poids de notre passé.

22 novembre 2011, 14:30

Réflexe

Etre pressé, c'est un genre qu'on se donne.
L'inverse également.
Il est très peu de raisons et de manières d'être naturel (c'est à dire abominable).

10 novembre 2011, 11:08

L'ecole n'existe plus, les profs non plus

Je ne parle pas de l'école primaire, qui nécessite un accompagnement et un travail d'éveil importants, me semble-t-il. De plus, je ne connais pas assez son fonctionnement actuel pour affirmer quoi que ce soit.
Mais je pense que cette entame de second degré qu'est le collège n'a plus de raison d'être. Les apprentissages tels que nous les exerçons encore sont périmés. Les élèves n'ont plus besoin de profs, mais de superviseurs.
Tous les savoirs qui leurs sont nécessaires se trouvent, comme en spray, tout autour d'eux, comme l'air qu'ils respirent. Si l'objectif ultime du professeur est que l'élève acquiert par lui-même ses compétences et ses connaissances, alors il n'y a plus qu'à lui donner des consignes pour trouver et synthétiser ce qu'il possède déjà tout autour de lui.

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