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par Nicolas Rivet

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19 octobre 2017, 12:42

Je me souviens

Sur mon premier blog, il y avait un onglet relatif à internet, à l'informatique en général, au numérique "domestique".

Deux choses revenaient souvent : l'évolution de mes usages, et de mes outils (l'arrivée de Linux, le goût et les enjeux du libre et ses difficultés), et l'évolution des abonnements internet.
Il y a eu le bas débit, le bas débit gratuit, le haut débit en wimax, l'ADSL médiocre.
Les changements d'opérateurs, et la relation tordue qu'ils élaborent avec leurs clients, m'ont toujours, dans le meilleur des cas, donné la migraine dans le pire des cas, donné des envies de meurtre.
Dans les jours à venir, je rechange. Téléphonie et box.
Et ça me met toujours dans le même état. 
Je sais que je me ferai balader par ces c.......
Perspective de pannes et de tractations, de frais annexes incontrôlables, de réseau et de données disparus...
Pourquoi ces entreprises nourrissent-elles autant la folie et la parano, le sentiment de se faire déposséder, tondre, foutre de soi, en permanence ???

11 octobre 2017, 10:01

Anecdotes

Le boulot et ses moments de grâce (hé oui, quand même...)


En séance de géographie, des élèves de 5è :
"- Madame, on sait pas comment dire..."
-Hé bien faites avec vos mots. Je ne vous demande pas des phrases parfaites.
- Oui, mais... Vous ne voudriez pas nous donner le début d'une phrase parfaite, quand même ?"

On n'a jamais le début d'une phrase parfaite.

Au lendemain d'une séance de 6è :
"- Bonjour, c'est bien toi qui avais oublié ta veste au CDI ?
- Oui.
- Tu es allé la récupérer ? Je l'ai déposé en Vie Scolaire.
- Je sais pas. 
- Tu ne sais pas quoi ? Si tu l'as récupérée ?
- C'était quelle veste ?"

heuuuuuu... Alors.... 
Certains élèves n'habitent pas la même planète que moi.

02 octobre 2017, 10:25

Vide poche 3

...Fin...


- Il suffit que tu grimpes dans un arbre pour qu'on te prenne pour un oracle (Hesse : Demian)
- Notre peur des endroits clos. Nous sommes étrangers. Pas attendus. Parasites.
- Demian, nom inspiré de Daimon, en grec, la voix intérieure, devenu le démon. Soit le démon est notre propre, notre seul conseiller, car il émerge de nous, soit tout ce qui émerge de nous doit être considéré comme néfaste.
- Elles prennent leurs corps pour un mur, et y écrivent des phrases comme des slogans pour ceux qui les déshabilleront.
- Les diesels cliquetants, des hommes trop bruyants. Bruit de l’îlot où se groupent les demeures de vacances.
- Le malheur réside dans ce que nous avons voulu être quelqu'un ou quelque chose. Mais on e peut empêcher l'enfant de rêver.  Juste lui apprendre à se projeter ailleurs que dans un mur.
- Insuffisance chronique. Trouver une idée singulière. S’apercevoir qu'elle est déjà pillée et galvaudée. "Tout a déjà été dit 100 fois, et beaucoup mieux que par moi"... Ce ne sont pas les mots, nos freins, c'est nous même et notre incapacité à être "originels". Impossibilité de l'originel ? Musil : "notre esprit est tout, nous lançons des rayons dans toutes les directions, mais ne cultivons que ceux qui nous reviennent. Et ce sont rarement ceux qui nous intéressent vraiment". Nous devenons étrangers à nous même, et à nos promesses.
- Curiosité, raison, conscience : media de sa propre culture.
- la culture, c'est l'exercice gratuit de ta raison. La culture n'est pas une habitude.
- "Me voyant sans exigence, elle me croyait sans besoin". Si tu ne réclames rien, accepte qu'un autre ait tout.
- (à propos d'alertez les bébés) C'est outrancier, habité, possédé, incandescent, inspiré, messianique, démesuré
- Croiser Schroedinger sur la crête d'un volcan
- Et pourquoi prendre une énième photo de rocher moussu ? Essayer de capter cette étrange et mobile phosphorescence verte ? Faire une énième photo de ces chemins diaboliquement creux ? Ces presque gorges où l'on ne serait pas surpris de voir dévaler un torrent ? Cette marche hantée où l'on souhaite revoir le jour ?
- L'équilibre est un processus mystérieux
- Je suis un chien couché sur une tombe
- La pire visite du plus bel endroit du monde (Versailles raté)
- Parsemer sa vie de mots comme les frises de sucre
- De toi : Le feu qui crépite. L'eau qui martèle la vitre. L’irrégularité. L'imprévisibilité. La fragilité du son.
- Désapprendre, c'est apprendre.
- Sortir d'une expo d'art contemporain et avoir l'impression d'être sur Instagram
- Tokyo Sex Destruction
- Éprouver la solitude en écoutant Mad World dans un café.
- Cette année là, on avait tous voté Macron.
- Les gens regardent à gauche d'où viendra le métro.
- Quand une belle photo devient-elle oeuvre d'art ? Interroger les élèves sur deux photos semblables. Les interroger sur "laquelle est belle, pourquoi ?"
- Je vends de la minute
- Le paradis, Léopold Truc
- Ecrire est un art du dessin.Prendre une toile dont la surface équivaut à 150 pages de livres, par exemple, et se filmer et s'enregistrer, racontant et remplissant aléatoirement la toile d'une histoire qu'on invente.
- HUIT : prononcez "eight"
- embâcle, débâcle
- liberté : souffrance absolue, idée relative
- nous sommes un système de valeur en perpétuelle révélation
- Entendu : "faire de la langue une arme de cohésion massive" - bêtise absolue -
- les daltoniens ont le sang vert
- Je ne regarde jamais la face nord des cathédrales
- Envie de demander à la fille aux cheveux bleus : mais qui es-tu ?
- expérience de la brutalité : traverser à 150km/h un nuage de pétales d'aubépine
- elle part avec les hirondelles, elle reviendra avec l'été
- Lorsqu'on a compris le sens d'une oeuvre, est-il nécessaire de lire les livres ?
- Tu peux me donner le nom que tu veux
- Les idées ne sont pas un marché
- décidée à ne plus rien être
- avitaillement
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Deliciously old shool, isn't it ?