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par Nicolas Rivet

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30 septembre 2018, 11:53

Métaphore

Serpent monétaire = ouroboros ?

30 septembre 2018, 11:52

Parler de Manset

Reflets et Manset ont toujours fait bon ménage. Une sorte de marronnier.
Avec l'automne, je monte avec plaisir "à bord du Blossom".
Je me délecte notamment de la lumière de cette "chambre à la Havane".

29 septembre 2018, 10:37

Malgré tout...

Quinze ans de service.
Ces reflets, aussi démodés, aussi déplorablement stables et immuables au regard de ce que le numérique impose de cadences de pseudo-renouvellement, sont toujours un refuge exaltant où déposer des bouts de soi.
Et ils évoluent !!!
Pour preuve, des billets non publiés retrouvés ça et là.
A suivre

26 septembre 2018, 11:46

Politique...

...art, religion, amour, technique, sport...

Concernant ou consternant ?

26 septembre 2018, 11:09

Haïku

L'automne
L'habit de colère
La salle vide

16 septembre 2018, 15:40

vide-poches partie 2

Parce que les Reflets, c'est mieux quand les articles ne sont pas trop longs...

- Ce que la mer a d'impressionant, au moment d'y entrer, c'est qu'elle ne propose pas de chemin. On y bascule comme dans le vide.
- Danser seul ou en duo sur Stockhausen, c'est vraiment gonflé. Retour : Damien Jurado, Percy Faith
- Klossowski, un si funeste désir ; Artaud, l'ombilic des limbes
- Préférer la bêtise algorithmique de maps ou l'appétit publicitaire de Waze ?
- La culture, c'est l'ouverture des fenêtres.
- Editions Stéphane Bachès : le thé
- Schubert, sonate mélancolique, G.A. Goldschmitt, le poing dans la bouche
- Mercure, dieu des commerçants et des voleurs
- Editions Ulmer (jardinage)
- Ils ont vu le film romantique qui les a fait pleurer. Ils s'y identifient d'autant plus qu'ils partagent l'émotion à consommer qu'il y avait à l'intérieur, message simpl(ist)e. Non, s'identifier signifierait "reconnaître une situation déjà vécue". Là, ils ont juste envie de vivre, de reproduire, ces scènes "j'aimerais tellement que ça m'arrive, comment faire pour le vivre, je vais reproduire ces situtations, les dupliquer..." Quand surgit une aventure, ils essaient aussitôt de poser le calque du film, ils vivent des situations fausses et stéréotypées. Hors, c'est dans le risque et la singularité de l'aventure que se trouve la vie. L'acceptation de l'inconnu, l'absence de maîtrise, abritent la passion et la beauté. C'est dans la bousculade et le fracas qu'ils vont se rencontrer.
- François Bernard Huyghe
- Se repencher sur le mythe de Narcisse. S'interroger sur la morale qu'impose celui de l'enlèvement des Sabines (et ses rappels bibliques).
- Façade Beaumanoir
- Interroger l'intime. Définition, étymologie, rapport avec la vie bourgeoise, rapport avec la banalité (structure partagée de sociabilité). Rapport à l'individu, individualisme, individuation
- Ultreyans
- Un enfant à qui on n'aura pas dit non deviendra un adulte qui ne saura pas dire non ?
- Bibliothèqe sonore, pour des livres élèves
- Entéléchie
- Nous sommes fourbus, hésitants, affamés
- Une image, c'est bavard, c'est pas du yop, ça s'analyse.
- La poésie, épine dans les développments phénoménologiques en cela qu'elle s'échine à résister en dématérialisant et réinventant le sens et la forme
- limites du "on apprend de ses échecs". Il y a des choses que je refais pour la centième fois (des recettes, notamment), et il me faudra toujours l'aide pour les accomplir.
- moodle ?
- pas demander de travail fin nov-décembre, ni avril-mai : CIP : conseil indiv et péda (deux pour PS2, un pour MEEF)
- Meuble salle de bain, cales lit, meuble vêtements, mutiprise, gobelets, bassine, aspi, oreiller, lampe bureau
- étymo du regard
- Asia Djebar, la soif, julliard
- illettré, car les mots sont une violence subie
- j'ai sauvé la vie d'une chenille morte !! ouiiiiii
- Si je donne droit à  mes émotions, alors à toutes. Rire, émerveillement.. autant que colère, peur, doute... Trouver la justesse
- "je suis comme ça, et je ne changerai pas"...Avec ses variantes, la phrase la plus puérile que je connaisse
- L'absence et le silence sont ici la norme.
- Ce n'est pas l'obscurité qui est absence de lumière, mais la lumière qui est absence de nuit.

- Pourquoi ne pas créer une bourse du rock et côter les groupes ? Stabilité au fixing des Rolling Stones, préférez Amen Dunes en valeur refuge...

15 septembre 2018, 09:34

Vide-poches partie 1

Depuis février
- puissance outrancière des émotions vécues dans les rêves
- Le lieu, l'espace, chez Bachelard
- Il y a du jouir dans le penser, et en cela il y a la mort
- Mes parents ? Ils s'appellent papa et maman
- Quel était le nom de ces marionnettes javanaises ?
- mes grands parents me prennent pour un prunus
- Lydia Goehr : le musée imaginaires des oeuvres musicales ; politique de l'autonomie musicale
- grand moment de vie : entendre son enfant vomir au téléphone
- Le Cid : bouleversé par le texte. Retour, Son Lux, Remedy
- Hommes et femmes deviennent obèses. Les hommes de trop boire, les femmes de trop bouffer
- je connais trop bien les gens comme vous... Quelle réflexion de conne
- "on ne se raconte pas une histoire seulement à soi. Il y a toujours un autre. Même quand il n'y a personne". Atwwod, la servante écarlate
- On peut parfois porter nos paysages comme des fardeaux
- Etre un meuble, c'est être unique à des milliers d'exemplaires. Comme un meuble, on prend le volume que nous offre le décor
- Inverser la question : pourquoi Néandertal a disparu, en "pourquoi Sapiens est le seul survivant?"
- Les sept dernières paroles du Christ sur la Croix
- Le concept du visage du fils de Dieu, Feu ! Chatterton, Cowboys fringants, soirée jeux, soirée électro. Assez pour une semaine !
- Clone Zone
- Tchaikovski, sextuor à cordes, souvenir de Florence
- Ne cesse-t-on jamais d'avoir peur de ce qui nous attire ?
- On peut mourir d'illusion
- Aucune réalité ailleurs que dans la surface mouvante de l'importance que nous donnons à ce qui brûle à l'intérieur de nous et son interaction avec l'extérieur
- "Ca va se jouer au mental, c'est les couilles qui vont parler"...haaa
- Marie Richeux, Achille : "Une petite pute de tristesse marche sur les trottoirs désormais ensablés de la ville, qui n'est plus ma ville, mais la nuit devenue nôtre. Une petite pute de tristesse bien séduisante, bien commode, qui vient là, dans le creux qu'offre le triangle clavicule-épaule-cou.Je l'accueille. Je suis triste. Je me glisse dans les larmes qu'Achille a coutume de faire couler doucement et qui ne sont pas les miennes".
- "la journée du travail, c'est la journée des travailleurs, ce n'est pas la journée des casseurs." Haaaa
- Le faux est-il un moment du vrai ? L'élément résistant digéré par la dialectique ? Un argument du vrai ?
- Nivellement de la société des droits de l'homme. Droit. Homme. Individuation. Infantilisation. Où le désir et l'égo deviennent droit, où la société disparait "mon désir de hurler la nuit dans la rue devrait devenir mon droit de hurler la nuit en pleine rue".
- ventusky
- Avengers, cinéma cathartique ?
- Elle me demande "je pourrai venir avec lui ?". Et ouvre des yeux incrédules quand je réponds "si tu vis encore avec lui, bien sûr, si c'est quelqu'un d'autre, il peut venir aussi". Jour après jour, nous assistons, nous prouvons la versatilité de nos affections amoureuses, mais nous voulons continuer de croire et faire croire à la durabilité, l'éternité de la chose. Goût enfantin pour les contes ? Interroger la persistance de cet anachronisme
- Adèle s'épuise sur ses maths. "L'année prochaine, en Terminale S, ça donnera quoi ?J'y passerai encore plus de temps ? Mais j'aurai aussi plus d'heures de théâtre..." Réponse : "mais tu rêves, la priorité, c'ets le bac, le théâtre, ce sera si le reste marche, on le supprime s'il le faut". Elle tremble, elle pleure. C'était pourtant dit sur le ton de la plaisanterie...Elle vient de révéler une priorité, une passion.
- Partir sans téléphone
- Le monde est à peine plus petit. Les outils de com ne sont pas des outils d'apprentissage. J'ai beau avoir 1000 fois vu 1000 photos de l'Australie, et converser 1000 fois, et jouer 1000 fois avec des australiens, je ne sais toujours rien sur eux.
- Le sommeil comme une altérité. Est-ce que c'est vraiment ça, la peur du sommeil ? Ou bien repoussons-nous le sommeil car nous restons en veille comme les prédateurs que nous sommes ? Avons-nous peur en dormant de devenir la proie de ceux qui veillent ?
- Eloge de la fatigue ?
- "Le cri creux des grues". Ca me parle.
- nykelharpa
- On ne dépasse plus jamais le sensible. L'accélération du temps nous invite à réagir, pas à réfléchir. La réflexion est le domaine de l'intelligible.
- Petite réjouissance matinale dans le capharnaüm d'une salle de restauration. Devant moi, dans le fouillis de verdure planté comme argument d'agrément psedo-écolo lors des édifications immobilières, remarquer un magnolia et un poivrier magnifiques.
- Cynthia, croire et savoir, jeu de rôle ? Pièce de théâtre ?
- Pourquoi y a-t-il toujours des barques à accoster aux rivages de l'amour?
- Mettre des banquettes dans l'espace classe, possibilité de s'asseoir par terre, véléda sur les tables, panneaux de plexiglas, utiliser l'espace extérieur, espace autonome comme 4è lieu, Xavier Garnier-Eric Hitier
- Couple comme plus petite communauté. L'un est archive de l'autre
- Le divorce est-il devenu le seul moyen de devenir adulte ? Quand on reste adolescent même avec des enfants, le seul moyen d'assumer grandir, c'est assumer les enfants des autres, comme tuteur et organisateur, être à la hauteur de ce nouvel autre en épanouissant enfin une nouvelle autorité.
- Football : patriotisme de tête de gondole
- La mort d'un oiseau : enterrement définitif et résilient de l'autre Dominique A, celui du COURAGE des oiseaux, écrit 20 années auparavant.
- Pourquoi ne font-ils pas de révolution ? Parce que quoi qu'ils fassent, ils regardent tous dans la même direction, celle de la télé (d'un écran, plus largement)
- Elie Wiesel reste "prisonnier" de l'idée des camps, de la réflexion sur ce qui est bien pour toute cette génération "horizon indépassable du nazisme". Cette génération : ceux qui ont choisi de faire vivre cette mémoire et débusquer toute sa réalité. Nécessité de faire vivre la mémoire pour que les choses ne se reproduisent plus au risque de vivre arrêté à un moment de l'histoire. Quel est le rôle et l'impact de la transmission vers une génération qui n'a pas vécu ?
- Nausicaa, aquarium de sensibilisation aux enjeux écologiques marins. Mais, dans ce même lieu, loisirs et sensibilistion. Inaudible. Parfaitement antinomique. Lorsque je consomme, j'oublie la gêne, l'urgence, la peur. Le public ne fait qu'un usage du lieu. 
- Je lui dis, "champions du monde, ça va, c'est pas l'événement d'une vie, on l'a déjà été en 1998, c'est pas si loin". Pour lui, vingt ans, c'était il y a une vie.

11 septembre 2018, 18:39

Le peuple contre la démocratie ?

Comment croire ce titre ?
L'auteur du livre passe sur tous les plateaux.

Personne ne va contre un régime de société qui donne la voix à ses composantes.
Reste que l'exercice de la démocratie tel qu'il se pratique aujourd'hui est déjà vieux et éprouvé. Nous aimons, mais nous voyons aussi les limites.
Nous voulons plus, nous voulons mieux.

Le mieux que les industriels nous vendent, sans qu'on le demande, en pseudo-renouvelant saison après saison des produits identiques, la politique nous le refuse.

Non, la démocratie n'est pas suffisante, n'est plus adaptée telle qu'elle est exercée. Nous en voulons toujours plus.
Mais il n'y a rien de neuf ici.

05 septembre 2018, 12:06

La terre tourne

Montée des populismes. Néo-fascistes, néo-communistes...
Le populisme ne me dérange pas.
Il ne me dérange pas s'il réclame du politique.

La politique entendue comme dessin d'avenir.
Plus personne ne se satisfait des discours et des postures, du simplisme et de la toxicomanie démocratique ou pseudo-démocratique.
Plus personne n'aime ni les raccourcis, ni les sens uniques, ni la condescendance.
Ils sont partout.

Le discours populiste, pour l'instant, n'arrive même pas à faire émerger des concepts, des propositions, des idées contemporaines. Les pros et les antis sont aussi stériles.

Le "citoyen" est régi par l'économie jusqu'à la dépendance. Nous nous dépensons sans vergogne dans un parc d'attraction, avec des gentils et des méchants.

Qui nous fera sortir du parc ? Il va être grand temps de reprendre notre croissance.
Le monde tourne sans nous.

02 septembre 2018, 15:42

Au dos

Au dos du livre, il est écrit :
"Agnès Gayraud est normalienne, agrégée et docteure en philosophie, professeure d'esthétique à la Villa Arson à Nice. Elle mène en parallèle une vie de musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de la Féline. Après une thèse sur Adorno..."

Ce besoin de cartes d'identité, de références, "d'illustreries" pour aller faire accroire que les auteurs ont quelque chose à raconter.
Si j'en crois ce que je lis, c’est parce qu'elle est tout ça qu'elle a du crédit ? C’est pour ça qu'elle mérite qu'on perde notre temps à la lire ?
S'il y avait eu une ligne de moins à ce pedigree, aurait-elle seulement eu le droit d'être publiée ?
Les rassurantes références de l'entre-soi intellectuel sont aussi dégueulasses que celles de l'aristocratie.

Écoutez-la parler, regardez-la écouter, capter le monde, le transcrire, le cerner, le restituer, bref, laissez-vous convaincre par le titre, la quatrième de couverture, l'intro, et vous trouverez  tout le crédit que vous cherchez.
Mais putain, arrêtez d'attendre qu'on vous donne des garanties !!!

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Deliciously old shool, isn't it ?