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par Nicolas Rivet

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19 septembre 2020, 12:01

Vide-poche 2

- Georges Bataille le miracle de Lascaux ou la naissance de l'art
- Tirage Fresson
- Importance du jeu vidéo Versailles sur mon goût pour la musique baroque
- Ce qui nous habite est effrayant
- Entendre des coups de feu dans la nuit. Rêves de forêt (contes comme dans Lisières)
- librairie les oiseaux voyageurs : montagnes, fleuves et cascades
- Cyprien Tokoudagba. Les Egungun : société secrète africaine, les hommes revêtent des costumes qui es recouvrent entièrement pour incarner leurs morts
- On rigole en se disant que ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas croisé des flics aussi cool. Emile dit alors, on a qu'à aller les noter sur Trip Advisor ! Hahahaha, on va voir quand-même, et là, surprise, certains se sont vraiment amusé à faire ça : évaluer les commissariats comme on le fait des restos (ce que je trouve déjà ultimement débile). Nous trouvons un avis négatif : un home verbalisé abusivement sious l'argument de franchissement de ligne continue alors que ce n'était qu'un chevauchement... Puis il précise son pedigree d'ancien pompier de Paris plusieurs fois décoré, et que c'est triste au final en France de laisser 300 caravanes de gitans bloquer une route et d'emmerder les bons citoyens"...
- Extrême difficulté du concerto pour violoncelle de Dvorak
- St Nicolas patron des mariniers. Les quartiers et églises St Nicolas sont souvent près de l'eau.
- La Vérité est souvent représentée sous les traits d'une femme nue sortant d'un puits et tenant un miroir
- Il semble que les montagnes aient moins inspiré les musiciens que la mer
- Laure Murat, cancel culture
- On se fait l'amour comme on se fait une cabane
- Nous regrettons que notre époque soit individualiste, que 'lon ignore notre voisin. Mais des générations entières ont souhaité l'inverse, nos aînés ne supportaient plus la chape de plombs des villages, être épiés à journée entière, les ragots, le qu'en-dira-t-on, la justification...
- Une proximité étymologique entre Salut et sauvé ?
- Au regard de l'image, la musique n'est pas un sujet d'étude très prisé
- Étudier le concert comme objet de fétichisme, et l'enregistrement "live" comme son avatar ultime
- Ils ont d'abord parlé de leur boulot, puis des travaux de leurs maisons, puis enfin de séries télé... ensuite ils ont parlé vins
- "Je reviens vers toi, Nico, parce que tout à l'heure, je crois que tu as dit wesh... Je voulais te dire, vu ton âge... tu devrais pas..." Merci mon neveu
- L'injustice crasse des mères avec leurs enfants... Pourquoi ne voient-elles pas la malédiction dans laquelle elles jettent elles-même leurs filles ?
- Portefaix
- A touch of zen, Un grand voyage vers la nuit
- Dahouet
- Mes parents habitent des pays où on grave le granit des linteaux de portes
- il faut un animal. Un insecte, une cigale, un de ceux qui se camouflent.
- L'envie de raconter une histoire, et l'impossibilité de la faire car je n'en connais pas la fin. L'inutilité de la raconter dès lors que je la connais
- Ouvrir un resto, mais sur quel thème ? Resto de soupes, pas mal... Mais les plus jeunes n'ont même pas le souvenir d'une grand-mère faisant des soupes. Donc, un resto à plats préparés, avec de vrais conservateurs, et cette devise : " le vrai goût de ton enfance".
- Notre premier paysage familier est le visage de notre mère. La peur de voir disparaître ce qui nous est familier, la peur du territoire inconnu est la même que celle de l'enfant dont la mère s'éloigne.
- Aucun cri ne sort de sa bouche
- On ne peut pas aimer quelq'un qui préfère vivre dans un roman
- Identité = rentre chez toi
- émotion = émeute = ex-movere, mouvement vers l'extérieur. Les émotions sont un jugement, pas une révolution. Ce ne sont pas des passions
- Oppèdes-le-Vieux
- La forêt dans l'art
- Perceval et le roi mendiant
- Intentionnalité du photographe numérique par rapport à l'argentique : voir le résultat avant de déclencher

18 septembre 2020, 17:26

Journée fantômes...

ou... Isolement, deuxième temps.

Il y a des jours, il faut lâcher prise.Dans mon état d'isolement à domicile, la seconde étape, c'était "faire le test pour savoir si à mon tour je vais devoir dénoncer les petits camarades avec lesquels j'ai pris un café".
Journée qui déjà me donnait la migraine, rien qu'à l'idée de m'agglomérer à ces files d'attente douteuses et éternelles, et ce malgré le mellow de Don't be Cruel. Première tentative en fin de matinée, mais résolument trop d'attente à mon goût. Je pars chercher un repas rapide et l'emporte auprès de l'eau (lieu isolé, je ne dois fréquenter personne jusqu'au mardi suivant), et là je croise rapide et éphémère apparition,le petit couple de fantômes.

Puis retour à la maison, où c'est le réseau internet qui joue les fantômes...
Voulant administrer les pages des carnets depuis mon portable, je fais disparaître deux articles au moins... nouveaux petits fantômes. Il me fallait la croon de Blue Moon pour relativiser.

Puis je retourne en milieu d'après-midi patienter quarante-cinq minutes e le swing au corps, me faire fouiller les narines jusqu'à la gorge par un fantôme-infirmière.

La seule chose réjouissante de cette journée, j'en croirais presque au karma ou la prédestination, je me dis qu'Elvis, dont je venais de trouver une compilation histoire de m'initier un peu au King, restera le grand fantôme de ces étranges moments, et que Hard Headed Woman restera à jamais la bande-son de cette journée paranormale.

Rock'n-Roll never dies
C'est beau une Gibson

16 septembre 2020, 14:18

Vide-poche 1

- Réapprendre à vivre à cinq, en condition de promiscuité forcée
- Pétrichore : odeur de la terre après la pluie
- Kokoschka, vieux, revenant au misée de Vienne terminer une oeuvre réalisée près de cinquane ans auparavant
- Pétaouschnock n'est pas perpette
- Disparition : le fantasme enfantin, le souvenir du frère "à 18 ans, je foutrai le camp", le fait que la disparition lui est offerte et pas contrainte. Il n'a pas à "se faire passer pour". Le silence est-il nécessaire à la disparition, à la réapparition ?
- La douleur est un paradoxe : la chose la plus difficile à dire, mettre en mots, mais aussi le point de départ de toute littérature "la profonde racine de toutes nos paroles" Foucault
- Critique de la critique à l'heure d'internet
- Idée : apercevoir un vaisseau fantômes
- Des nouilles aux haricots noirs
- En philosophie, un paradoxe devient une dialectique
- Dialectique du leader : il ne reçoit pas la voix qui vient de l'autre, mais dispense ses mots aux autres avec autorité, persuadé de leur intérêt
- Cantat, c'est un pirate : il tue des gens et il chante
- Des sons morts, ça n'existe pas
- Mouvement, trajectoire, javelot, description, paysage, classification
- Les émotions positives sont les plus fortes et pourtant, les négatives semblent toujours nous occuper plus longtemps. Puissance de la catharsis
- Jean Christophe Bailly : l'imagement
- La stupidité de l'affirmation : "sur ce site, il y a trois générations d'arbres". Chaque arbre n'et pas le papa ou la maman de l'autre...
- Sans miroir dans ma chambre, pas possible de juger les autres

15 septembre 2020, 12:52

Mélancolie collante

Wahou, ce moment où ton chef te convoque séance tenante dans son bureau...( j'ai insulté un élève, écrasé un piéton, fumé pendant mes cours ???? Toute chose dont mon cerveau aurait fait abstraction ???)
Bref entretien courtois mais définitif "vous prenez vos affaires, vous nettoyez bien les poignées de portes et dans le meilleur des cas, à la semaine prochaine..."

CETTE DRAMATURGIE PROTOCOLAIRE !!!!!!!!

Tout ça parce que j'ai pris un café sans masque (j'avoue, pour boire, j'ai tendance à l'enlever) avec une collègue qui se sait positive depuis ce matin. Résultat, une semaine sans sortir de chez moi, avec test obligatoire... A suivre...

Beaucoup d'émotions malgré tout à me traverser depuis ce matin. Un peu de colère (agacement) et d'ébahissement devant le protocole et son application, un peu d'abattement, du doute, j'avoue, sur tout ce que je brandissais comme des certitudes bravaches, une satisfaction (rester chez soi...ça ma va), des frustrations (parce que mon année commençait réellement cette semaine avec la mise en œuvre d'un protocole d'accueil au CDI enfin validé par la police sanitaire de l'établissement)

Et toujours cette fatigue mélancolique et collante que je me traîne depuis des mois...

Allez, une bonne résolution : "Et pour premier acte du défi qu’il portait (à la Société) à la vilaine paranoïa, (Rastignac) Nicolas alla (dîner chez madame de Nucingen) arroser son jardin avant qu'il ne fasse plus de 30°.

09 septembre 2020, 12:31

Mythologie pseudo-nostalgique

Je dis "vendredi prochain, je dormirai à Nantes". Je le dis, je le redis autour de moi. C'est normal. Plus qu'un projet. Factuel.

Par contre, j'écris "vendredi prochain, je dormirai à Nantes", et dès ce moment, je suis pris d'un étrange malaise. Le dire, ce n’est pas gênant.  Pourquoi l'écrire me dérange-t-il ainsi ?

J'ai ce sentiment, en écrivant un fait "réel" (non-fictionnel) non-encore advenu, d'être ante-diariste, et de lutter ainsi contre le cours des choses, de faire une proposition contre-nature, de pré-écrire ce qui m'est advenu. Comme si écrire une phrase simple, apparemment évidente, risquait d'annihiler le fait ou l'impossibilité de le faire. De perturber la frontière entre fiction et réel.

Après, l'exemple nantais est particulier. Très attaché à la Loire, j'investis la ville d'un pouvoir mythologique en en faisant un creuset où se concentrent tous les souvenirs du fleuve. L'évocation de la ville touche chez moi au sensible. Une nostalgie vivante d'un lieu dans lequel je vais pourtant encore régulièrement, et dont je n'ai qu'une pseudo-connaissance, touristique, poétique, sentimentale.

Ce n'est peut-être pas l'ante-écriture qui me perturbe, mais la fragilité contrastée du sujet nantais.

03 septembre 2020, 14:00

Le mur

Chaque rentrée des classes est un mur...
Faux
A chaque rentrée des classes, je deviens un mur de plus en plus en plus haut et infranchissable. Je n'ai envie de rien, je ne parviens plus à relancer la machine, même à tenir les projets et les promesses faites dans l'enthousiasme de la fin de l'année passée.
Je mets même toute ma motivation à éviter le contact des autres et les sujets liés au travail.
J'y ajoute de la mauvaise foi pour qu'on ne me demande pas grand chose.

Le langage Education Nationale m'horripile, la pensée positive m'horripile, les enjeux de l'éducation me deviennent étrangers, les élèves m'indiffèrent, les collègues pire encore.
Mon constat est finalement simple : je n'ai plus rien à faire là, je me sens étranger à tout ce qui se passe dans un établissement scolaire. Pire que de l'indifférence, ça devient du rejet.
Il faudrait penser sérieusement à un réajustement professionnel.

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Deliciously old shool, isn't it ?