Les Reflets ont démarré en 2003 à cette adresse comme un espace d'expression à tendance littéraire...
En 2020, pour des raisons essentiellement techniques, la partie blog intitulée "Au jour le jour" a été migrée sur ce serveur et son interface refaite.
Nous vous souhaitons bonne visite...
J'adore cette expression : machine simple. Je ne sais pas pourquoi...
Levier, roue, poulie, coin, plan incliné, vis, engrenage, treuil
J'avais dit que je ne voterais plus jamais à l'encontre de mes convictions.
Vous m'avez encore forcé à le faire... C'est passé, mais...
Qu'est-ce qui vous fait donc si peur dans le fait que tout le monde puisse vivre dignement ?
Nous qui ne savions pas gérer la flamme, imagines-tu nous consumer dans l'incendie qui vient ?
bon anniversaire, moi-même.
L'heure n’est pas à la joie, plutôt à l'épuisement psychologique. Bon, ce n'est pas hyper difficile de me fracasser l'humeur et m'interdire le sommeil, certes. Ces dernières années, les raisons étaient invariablement liées à des personnes, même l'an passé, tandis que je montais la boutique, c'est ma relation aux financeurs, aux interlocuteurs de l'E.N., à la mairie, qui stimulaient mes angoisses.
Le sentiment est cette fois complètement différent, autrement diffus, et probablement plus violent. Il s'agit d'une anxiété collante, sale, une peur inhibante (image du lièvre dans les phares), une colère prête à hurler, une violente disposée à asservir. De celle qui ne laisse jamais de repos.
J'espère que d'ici quelques jours, il n'y aura pas ce que je crains : que des nuits sans sommeil, des journées sans lumière.
Aujourd'hui pourtant, je suis content :sans transformer les Reflets en chronique de la librairie, content d'apprendre en même temps qu'elle qu'une jeune cliente, au moment d'encaisser sa réservation, a réussi son bac.
Si tu veux vraiment essayer des trucs cons, dissous-toi le pieds dans de l'acide
Il pleut depuis le 15 octobre dernier quasiment sans discontinuer.
J'ai ouvert la boutique 10 jours avant...
Le hasard n'existe pas.
Salut les réseaux, je cherche une citation d'Albert Camus ou Victor Hugo pour exprimer toute ma colère et mon indignation. Je compte bien être viral, parce que là, c'est trop, quoi !
(sinon, bien joué, l'artiste, c'était vraiment bien préparé : oser affirmer qu'il faut rendre a parole au peuple (qui ne se trompe, jamais, bien entendu, j'aime bien aussi cette citation) quand on le méprise depuis 7 ans...) Ça t'évite au moins de reconnaître que tu es à l'origine de la débâcle
Oui, la température monte et les mobilités n'ont rien à voir avec ce changement climatique-là...
"En 2000, le numérique était une utopie qui allait nous libérer tou⋅tes des contraintes de notre quotidien et impulser une nouvelle ère de progrès social. Vingt ans plus tard, le numérique a réussi à s’imposer partout, mais a pris en chemin des traits clairement dystopiques : les réseaux sociaux ont parfois permis de coordonner des révoltes démocratiques, mais sont aussi un espace de discrimination ; le travail à distance fait émerger des nouvelles formes de travail plus riches, mais permet aussi un renforcement de l’intensité du travail [...]"
Pourquoi faire de l’éducation populaire au numérique ?, Framasoft
Plus généralement, l'informatique qu'on nous vend depuis ses débuts est censée nous faire gagner en productivité. Il s'agit de faire plus vite, mieux, plus facilement. On connait la loi de Moore, qui prédit que la puissance des micro-processeurs double tous les deux ans.
Depuis, on a effectivement invité les microprocesseurs partout. Avec des gains de productivité réels.
Photo de Federico Beccari sur Unsplash
Pourtant, ce qu'on fait plus vite, avec moins de personnel (et qui devait éviter les aspects pénibles, on pense à la robotique, notamment) n'a pas permis de travailler moins (ou alors dans des proportions négligeables). Les gains de productivité ont été absorbés par le Capital comme il l'a toujours fait des innovations. Le travail humain est dévalué pendant que celui des machines prend sa place. Malgré tout, il faut toujours travailler plus...
L'IA nous permettra de grappiller encore quelques emplois, quelques optimisations, froidement et sans état d'âme. Ce qui restera à faire par des humains devra suivre la cadence et les objectifs de rentabilité et de croissance.
La gloutonnerie de ce système est sans limite.